Série culte.......

Publié le par gold

Je suis sur que vous avez déjà la musique du générique en tête !

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  Josh Randall, chasseur de primes dans le Far West, armé d'une Winchester Calibre 44/40 modèle 1892 à canon scié.

Savez vous que la célèbre Winchester de Joss Randall a été achetée 15000 Frs par Gilbert Bécaud au cours d'une vente de charité au Ritz en 1964 et que la somme a aussitôt été reversée à une oeuvre caritative ?

Au nom de la loi (Wanted: Dead or Alive) est une série télévisée américaine en 94 épisodes de 26 minutes, en noir et blanc, créée par Thomas Carr et diffusée entre le 6 septembre 1958 et le 29 mars 1961 sur le réseau CBS. En France, la série a été diffusée à partir du 25 mai 1963 sur la première chaîne de l'ORTF.
Cette série des années 1960 raconte les aventures deJosh Randall a commencé sa carrière deux ans après son interruption aux Etats-Unis, le 25 mai 1963, le samedi soir à 20 h 30 soit au même horaire que dans son pays d’origine. La série fut un succès et 26 épisodes sont diffusés jusqu’au 16 novembre 1963, sans respect pour l’ordre de diffusion originel. Moins de quatre mois plus tard, le 7 mars 1964, le chasseur de primes est de retour pour six mois sur la première chaîne. En 1966 il passe sur la deuxième chaîne puis revient à la première en 1973. Jusqu’en 1981, de nouveaux épisodes seront diffusés sporadiquement : au total, 79 épisodes doublés, 77 diffusés. Il faudra attendre quelques années encore pour voir les derniers inédits, sur Canal Jimmy entre 1993 et 1995. Un « retour » dû en grande partie à la colorisation de la série, procédé qui permet la découverte par un nouveau public et dont a bénéficié aussi Zorro, autre classique de l’époque.

Par chance, Jacques Thébault double tous les épisodes depuis le premier, « Le journaliste », diffusé en mai 1963, jusqu’au dernier, adapté quelque trente ans plus tard. C’est lui aussi qui doublera Clint Eastwood dans une série western de la même époque, Rawhide, diffusée pour la première fois en France en 1986 par Canal +. La même voix française pour deux icônes du cinéma ayant débuté au même moment à la télévision et symbolisant l’un comme l’autre le héros dur et solitaire de l’Ouest : on a déjà souligné en effet la parenté existant entre Josh Randall et le rôle qui fera la renommée d’Eastwood devant la caméra de Sergio Leone.

L’arrivée de Josh Randall en France fut saluée différemment par la « grande presse télé » et par la « grande presse » tout court. On lisait ainsi dans Télé 7 Jours : « A la télévision [...] on est resté au western tout en action et en pétarades. Au Nom de la loi, le nouveau feuilleton du samedi, et son héros, Steve McQueen, un « chasseur de primes » qui ne se sert pas d’un colt mais d’une carabine au canon scié, parviennent même à apporter un peu d’air nouveau dans un genre bien rebattu. »

Jacques Siclier, dans Le Monde, est plus réservé : « Voici qu’arrive, plus tôt que prévu , Josh Randall dans Au Nom de la loi. Héros très américain par sa profession de « chasseur de primes » qui n’a pas d’équivalent chez nous, son allure et ses manières le feront passer sans doute pour un cow boy nouvelle vague. L’acteur Steve McQueen a le visage pâlot d’un grand enfant naïf et un peu têtu. Rien de la virilité conquérante de Gardner McKay, le capitaine Troy , pour qui tant de coeurs soupirent... Au vrai, dans cette première aventure qui n’est ni très originale ni tellement bien réalisée, le personnage attachant était plutôt Michael Lipton, le journaliste. Mais cela peut changer. »

Télé 7 Jours contribua à la popularité de la série en consacrant plusieurs couvertures et plusieurs articles à la « star » Steve McQueen, que la France avait découverte au cinéma dans Les Sept mercenaires. Le « clou » de cette promotion eut lieu le 17 septembre 1964 lorsque l’acteur, invité par le magazine, participa à une grande fête organisée au Ritz en présence du Tout-Paris. Deux jours plus tard le magazine rendit compte de cette soirée dans son n° 235 tiré exceptionnellement à 1.500.000 exemplaires. Apothéose de la soirée : la vente aux enchères de la fameuse Winchester de Randall, adjugée à Gilbert Bécaud pour 15.000 francs aussitôt reversés au Mouvement pour les Villages d’enfants.

 

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J
il faut reconnaitre que steve mac queen n'a eu depuis que de pales copies tristounettes style Kevin Kostner. Je l'adore dans la canonnière du yang tsé , grand role de looser.
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G
Un film magnifique en effet......j'aime beaucoup "l'affaire Thomas Crown" aussi.
T
VITE mARTINE RACONTES NOUS TOUT CELA !!!<br /> Qu'il était beau ce Steeve !!!<br /> Et une belle action humanitaire pour clore cet article !<br /> Bises<br /> TRINITY
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G
Oui moi aussi j'aimerai bien que tu me racontes !
T
c'est là que l'on voit aussi comme le monde ,les gouts changent.<br /> je me souviens en avoir vu pas mal de ces épisodes qui avaient le mérite d'être indépendants.<br /> et bravo à Bécaud pour sa donation.
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G
Oui ce fut un beau geste sinon je reverrais cette série sans déplaisir
M
Alors là !!!!!!!!!!!!!!! Que dire, fan absolue de la série, du comédien...<br /> En plus je connaissais très bien Jacques Thébault et donc j'ai un peu fréquenté Steve McQueen. Un jour je te parlerais de tous las acteurs que j'ai cotoyés par voix françaises interposées...<br /> Bisous et bon réveillon !
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G
Non ? sans blague tu as connu tout çà ???????...Steve Mc Queen ??......oh oui !!.......raconte moi, dis raconte moi mon amie !!..........quand tu veux où tu veux !!